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Passionné de figurine 1/72 du premier empire.

La brigade du général Mayer

 

BRIGADE MAYER

 

 

 

L’attaque de l'armée française se déclenche à hauteur d’Ober-Siebenbrunn par une charge des cavaliers du général d’Arrighi au niveau de la ferme Siehdichfür. A gauche d’Ober-Siebenbrunn, les divisions des généraux Morand et Friant attaquent les pentes est de Markgrafneusiedl. La cavalerie du général Nordmann cherche à s’interposer, mais est finalement refoulée vers les hauteurs. Simultanément, les divisions des généraux Gudin et Puthod traversent le Russbach à Glinzendorf, remontant celui-ci vers Markgrafneusiedl. Enfin, une quatrième attaque est menée à partir de Grosshofen, de sorte que les positions autrichiennes sont bientôt prisent en tenaille.

Les troupes du général Rosenberg en sont réduites à défendre les hauteurs entourant la vieille tour. A gauche, face au général Morand, il place la Brigade du général Mayer, derrière, celle du général Riese, plus en arrière encore, la cavalerie de l'avant garde, qui s’est repliée et les brigades des généraux Fröhlich et Vecsey. A sa gauche, sur une ligne très étirée, les escadrons de cavalerie Wartensberger et Rothkirch. A droite de la Tour (en faisant face aux français) il place le reste de son Corps d’Armée, avec pour mission de défendre les hauteurs entre Markgrafneusiedl et Parbarsdorf (Baumersdorf), tenues par le prince de Hohenzollern.

A midi, l’infanterie française atteint la vieille Tour. Au même moment, les cavaliers francais refoulent l’adversaire vers cette même tour, par l’est. La retraite autrichienne devient inévitable, les troupes françaises arrivant de tous les cotés. Une contre-attaque de la cavalerie du général Rosenberg se brise sur les cuirassiers de général d’Arrighi,  les autrichiens sont obligés de se replier sur Bockfließ.

L’archiduc Charles, arrivé sur place vers 11 h avait bien donné l’ordre au Prince de Hohenzollern (qui faisait face au général Oudinot, lequel n’était pas encore intervenu) d’appuyer, avec la moitié de ses troupes, le général Rosenberg. Un moment, la division du général Gudin s’était trouvée en difficulté, malgré l’aide des cuirrassiers, qui avaient du mal à charger sur ce terrain difficile, mais le nombre avait eu raison des autrichiens.

Les généraux Nordman et Vecsey sont tués, les Princes Hessen-Homburg et Coburg sont parmi les milliers de blessés autrichiens.

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